DIG/ LA coopération Gabon-Japon en matière de pêche se porte bien. C’est le constat fait par le secrétaire exécutif de l’Agence gabonaise de pêche et d’aquaculture, Georges Mba Asséko, lors de la visite guidée effectuée dernièrement au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal).
« L’appui du Japon dans le domaine de la pêche et dans la coopération bilatérale entre les deux pays est importante pour le développement et la valorisation du secteur. Dans l’ensemble, notre pays a bénéficié d’un don de près de 15 milliards de francs pour la construction de trois centres de pêches artisanaux », a indiqué Georges Mba Asséko.
En effet, en 2002, le Japon a financé la construction du Centre communautaire de pêche artisanale de Port-Gentil (CCPAP) pour un montant de 4,7 milliards de francs. En 2004, celui du Centre communautaire de pêche artisanale de Lambaréné (CCPAL) pour également 4,7 milliards de francs. Et en 2011, la construction du Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville pour un montant de 5,5 milliards de francs.
» Ces acquis sont considérables pour booster le secteur de la pêche dans notre pays. Mais pour l’heure, il y a peu de Gabonais dans ce secteur. Nous invitons donc nos compatriotes à se l’approprier. La diversification de notre économie passe aussi par le secteur de la pêche. Ainsi, en créant une agence dédiée au secteur de la pêche, le gouvernement a pensé à l’organisation de la chaîne de valeur. Ainsi notre première action était d’organiser les acteurs en coopératives. Pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en protéine alimentaire, nous devrons disposer des statistiques. Et dans ce processus, un suivi des débarquements dans les centres de pêches est une priorité qui nous permettra d’évaluer les quantités et la qualité des espèces qui sont pêchées. L’autre priorité reste la gestion durable de la ressource, avec la mise en place des parcs marins. « , a t-il conclu.